Les taverneux
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 Un sens a sa vie (chapitre 3 page finale)

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Nathan
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Nathan


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MessageSujet: Un sens a sa vie (chapitre 3 page finale)   Un sens a sa vie (chapitre 3 page finale) Icon_minitimeLun 9 Jan à 17:00

Ce mage était un orateur né et le simple fait d’ouvrir une conversation clamait son aura.

« Pour être précis, nous suivons les lois dictées par celui que nous reconnaissons être notre dieu, le seul.
- Quelles sont ses lois ?
- D’abord, ne croire que ce que l’on voit.
- Tu as donc déjà vu ton dieu ?
- Non, mais il existe.
- Je vois, quelles sont ses autres lois ?
- Nous, les humains sommes indignes de vivre, et notre dieu nous jugera et nous condamnera. Il détruira les humains.
- Toi aussi ?
- Non, pas moi car je le sers.
- Donc tu vénères un dieu dans la crainte qu’il te tue. Cela fait de toi un être lâche. Penses-tu qu’il te pardonnera ce type de faiblesse ?
- Je purifie les hommes à sa gloire.
- Comment les purifies-tu ?
- J’en égorge une bonne partie, je les brûle, je les décapite, en général ils finissent tous par mourir. Les racines de la pureté doivent être abreuvées du sang des innocents. Pas vrai, Muldan ? »

À ces mots, j’avais compris que je ne bénéficiais plus de temps pour parler. Le vicomte avait quelques griefs contre les Fervents du Mecquetrex. Il allait frapper et je me garderais bien de l’en empêcher. Je pensais qu’il allait hurler avant de frapper mais il cria ses mots :

« Pour Thorgun ! Pour RedSun ! Pour la vie ! »

Il se jeta sur son ennemi qui ne l’esquiva que de justesse. Muldan faisait tournoyer son cimeterre au-dessus de sa tête et tendait une main vers son adversaire. Je connais cette passe, il va tournoyer deux fois, feinter à gauche et le décapiter en un seul coup. Les Sung faisaient ça et j’étais un peu étonné que cette méthode soit enseignée sur RedSun. L’instant fut long, la concentration totale de part et d’autre, le combat serait bref mais intense. Muldan était immobile comme une statue et semblait attendre le bon moment. Sobert était un peu essoufflé par ses incantations précédentes et tenait toujours avec lui sa boule de feu géante.

Soudain, Sobert reçut de plein fouet une décharge de foudre, puis deux, puis trois. Ses hurlements de douleur faisaient écho dans toute la crypte. Il reculait sous les impacts et son corps commençait à se consumer. Il y eut une grande lueur furtive et Sobert disparut. Nous nous tournâmes vers la provenance de ces sorts. Une silhouette s’avançait vers nous. C’était une femme. Chez les orcs, les femmes ne se battent pas, elles ne font rien d’autre que des enfants. Le reste du temps, on les cache… ou on cache leur laideur, je ne sais. Mais cette femme était ma foi bien belle. Elle était grande, ses formes ne laissaient que peu de place au mystère et ses cheveux longs et foncés flottaient sous les effluves de son aura magique. Elle semblait en colère, ses yeux lançaient mille éclairs et sa moue en disait long sur son humeur. Muldan rengaina son arme et s’inclina.

« Mes hommages, Dame G’eldriia.
- Muldan, toi et tes compagnons gênez ma méditation.
- J’en suis navré, je vous fais mes plus plates excuses, nous allons quitter les lieux sur-le-champ.
- Cela me semble judicieux en effet, qui est cet homme ? Un de vos amis ?
- Pas vraiment, c’est un récent compagnon d’armes. C’est le guerrier inconnu de BlueWind, celui qui a bataillé contre WildFist, Odric.
- Celui qui a perdu, je vois. La prochaine fois, fais-toi accompagner de ceux qui gagnent. »

J’allais lui montrer de quel bois je me chauffais à cette mégère quand Muldan me barra le passage.

« Votre humour n’a d’égal que votre beauté, Dame G’eldriia. »

Je poussais Muldan.

« Tenez votre langue ! Dame ou pas, je pourrais vous faire ravaler vos insultes.
- Tiens, mais il parle. Si tu veux te battre, guerrier, je suis à ta disposition.
- Bien, allons-y.
- Un instant, je ne sais si tu es digne de me combattre.
- C’est le meilleur moyen de le savoir.
- Attends. Tu vois ce couloir ? Il fait cinq cents pieds de long. Si tu peux m’y rejoindre, je consentirai à t’affronter. »

La femme s’évapora dans les ténèbres. Muldan ne put contenir son rire.

« Odric, tu ne rates jamais une occasion de te faire tuer.
- Ne t’inquiète pas, les mages de combat ne m’ont jamais fait peur.
- Sans doute mais Dame G’eldriia est une femme à part et un mage à part aussi. Elle est farouche, solitaire et très puissante. Je ne l’affronterais que si nécessaire car l’issue du combat est incertaine tant pour elle que pour moi. Cela dit, elle est de plus en plus belle.
- On verra quand je l’aurai retrouvée.
- Comme tu voudras, je vais rejoindre l’entrée de la crypte et attendre les autres. Si tu vis encore, rejoins-nous au palais, je préviendrai la garde.
- Envoie-moi le petit et merci.
- Adieu, je pense qu’un jour nous devrions nous battre en duel pour le plaisir.
- Je n’y manquerai pas, mais change d’arme, un cimeterre se casse vite.
- Je prendrai une épée. Je sais les manier.
- Je le sais, la déformation de ton pouce l’indique.
- Bien observé, adieu. »

Krak le Déchu me rejoint et j’essaie de lui expliquer la situation.

« Bien, nous allons par ce couloir.
- Pourquoi cela ? Pourquoi ne pas rejoindre les autres ?
- J’ai un mage à combattre.
- Quel genre de mage ?
- Une femme puissante paraît-il.
- Dame G’eldriia ?
- Tu la connais ?
- Oui, elle est très gentille. Elle m’a souvent aidé malgré son mauvais caractère. Peux-tu me jurer que tu ne la tueras pas ? Si tu le fais, je te combattrai.
- Elle est si importante que ça à tes yeux ?
- C’est la seule qui s’est rendu compte que j’existais, la seule que j’aurais voulu pour mère.
- Bien, dans ce cas, je l’épargnerai. »

J’avançais dans ce couloir humide, je me demandais quel défi m’attendait au bout. Pourquoi la rejoindre était-il difficile ? Nous marchâmes prudemment mais aucun assaut ennemi ne pointait le bout de son nez. Au bout du couloir, il y avait cette salle immense. Elle était là, mais elle n’était pas seule. Une dizaine de mages noirs la cernaient. Elle n’avait pas voulu m’éprouver mais seulement gagner du temps pour mener un combat. Par Thorgun, le cœur de cette femme est noble. Elle allait défendre sa peau chèrement. Elle faisait face au chef de ces hommes un certains Zalus dont la laideur n’avait d’égal que la noirceur de son âme.

« Zalus, n’insiste pas, je ne rejoindrai pas ton clan d’esprits corrompus. »

Le recrutement forcé ne fonctionne jamais bien et Zalus semblait l’ignorer. D’un geste léger de l’index il ordonna à ses troupes d’occire la Dame. Quand on se lance dans un combat, il faut choisir son camp et s’y tenir mais surtout, il faut choisir vite. Je lançais mon épée qui transperça le corps d’un mage. Son hurlement ultime attira l’attention et Dame G’eldriia en profita pour lancer des sorts de glace puissants sur Zalus. Je profitais de la confusion pour récupérer mon épée et trancher la tête d’un de ces brigands puis je rejoins G’eldriia. Nous étions dos à dos et nos chances de gagner étaient devenues correctes.

« Va-t-en, guerrier, je refuse ton mortel présent.
- Tu me dois un duel.
- Tu l’auras, va-t-en !
- Ces hommes semblent plus indignes de vivre que toi.
- Je vais les occire, pars ! Je ne veux pas de ton aide.
- Je ne le fais pas pour toi, je le fais pour Krak le Déchu.
- Krak ? Que vient-il faire ici ?
- Il m’a adopté, il est mon disciple.
- Il ne changera jamais celui-là. Il a trouvé un père de remplacement.
- Il m’a dit la même chose de toi.
- Alors peut-être devrions nous combattre ensemble. As-tu une stratégie ?
- Aucune, ils tomberont sous mes coups, les mages de combats ne sont pas dangereux pour un guerrier orc.
- Où vois-tu un orc ?
- J’ai vécu chez eux pendant longtemps. »

La tension était à son comble. J’attendais le bon moment pour attaquer. G’eldriia attendait les mouvements des muscles de mon dos pour attaquer. Ils n’étaient plus que huit, je devais montrer à cette femme que j’étais un guerrier puissant et je la soupçonnais de vouloir en faire autant. Elle crépitait d’énergie, je jonglais avec mes armes.

Maintenant !

Nous lancions l’assaut.
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